Quand Claude Lelouch pense que « la vie est le plus grand cinéaste du monde », ce n’est sûrement pas Lisette Pires qui vous dira le contraire, tant son histoire ressemble à un film du réalisateur. Alors, est-ce seulement le hasard qui l’a menée jusqu’à Montmartre, où elle propose aujourd’hui des visites du quartier sur le thème du cinéma, tout en espérant intégrer les Ateliers du Cinéma créés par le même Claude Lelouch à Beaune ? Retour sur l’itinéraire d’une jeune femme passionnée…

Originaire de Clermont-Ferrand, Lisette est titulaire d’un diplôme de guide interprète. Lorsqu’elle monte à Paris, elle n’a pas d’idée précise en tête, elle se cherche, et décide de prendre des cours de théâtre. Elle se découvre alors une vocation de comédienne et enchaîne les expériences, entre théâtre, comédies musicales et cinéma. Mais c’est l’amour qui va lui faire faire sa plus belle rencontre : Montmartre ! C’est là que vit l’élu de son coeur, et c’est lorsqu’elle découvre le quartier qu’elle comprend pourquoi elle est venue à Paris. Cela s’impose comme une évidence, elle a même du mal à l’expliquer, mais ce quartier, elle y est chez elle, et pour conjuguer passion et formation, elle décide en 2012 de le faire visiter sur le thème du cinéma.

En 2015, elle fait la rencontre de Cyriel Tardivel, comédienne chanteuse, avec qui elle décide de créer une visite spectacle sur le thème des cabarets à Montmartre ; parce qu’en plus d’être comédienne, Lisette chante, et bien ! Et du chant à la danse, il n’y a qu’un pas, qu’elle franchit en suivant une formation de french cancan, durant laquelle elle a une nouvelle révélation : le french cancan, c’est comme si elle l’avait toujours dansé ! Elle intègre alors la troupe de Monika Knap, Le Gang Des Culottes, et se produit régulièrement sur scène, avant de vouloir aller plus loin… Parce que pour Lisette, le cancan n’est pas qu’une simple danse, mais bien un véritable mouvement précurseur du féminisme, et sur lequel il y a énormément de choses à dire.

Montmartre, le cinéma, le chant, le french cancan, autant de sujets qui l’ont menée à écrire le scénario du court-métrage « Je reviens à Montmartre », qu’elle vient de présenter au concours pour intégrer la formation des Ateliers du Cinéma à Beaune ; un scénario inspiré de la chanson éponyme qu’elle avait précédemment composée, véritable déclaration d’amour à Montmartre et au french cancan.

En attendant, elle transmet sa, ou plutôt ses passions, aux visiteurs qu’elle accompagne lors de balades guidées dans le quartier. Sur le thème du cinéma, elle emmène les enfants sur les traces d’Amélie Poulain, du Petit Nicolas, d’Un Monstre à Paris, de Ratatouille ou de Dilili. Les enfants découvrent les lieux de tournage ou qui ont inspiré les décors des films d’animation, et participent à la visite en répondant à des petits quizz, avec récompenses sucrées à la clé ! Mais la balade est tout aussi intéressante pour les grands, qui peuvent également réserver des visites sur le même thème pour les adultes. Lisette propose également des balades chantées, accompagnée d’un accordéoniste, ou encore de partir sur les pas de Dalida, et dans tous les cas, elle pourra vous faire une petite démonstration de french cancan…

Pour Lisette, « il y a des vies où l’on apprend et des vies où l’on vit ». Souhaitons-lui que cette vie soit à la hauteur de ses rêves, et qu’un jour peut-être on puisse parler du fabuleux destin de Lisette à Montmartre !

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