- Dimanche 25 septembre à 18 heures
Luc Ferry philosophe – La quête du bonheur : sagesse ou illusion ?
Depuis les sagesses anciennes, bouddhisme et stoïcisme par exemple, certaines doctrines philosophiques font du bonheur la finalité ultime de la vie humaine. D'autres y voient au contraire une illusion suprême, la quête du bonheur n'étant qu'un miroir aux alouettes. On tentera de donner le plus objectivement possible les arguments des uns et des autres afin que chacun puisse faire un choix éclairé.
- Dimanche 9 octobre à 18 heures
Raphaël Enthoven philosophe – Faut-il faire la différence entre le bonheur et la joie ?
La joie ne fait pas le bonheur. Quelle différence ? Là où le bonheur ne survit pas au rappel à l'ordre de la réalité, c'est la joie qui prend la relève. La joie est un sentiment d'horizon, qui nous apprend comment et pourquoi aimer le monde malgré lui.
- Dimanche 16 octobre à 18 heures
Sylvain Tesson écrivain – La bénédiction de l'action
Chaque jour, nous sommes ensevelis par le commentaire de l’actualité. Chacun a son mot à dire. Le verbe s'est fait roi. Nous sommes invités à écouter l’avis de tous. Nous bavardons, nous donnons des conseils, recevons des leçons. Les experts analysent, les communicants gouvernent et nous oublions d’agir. Dans le silence, avec recul, jugée par la sanction du temps, l’action seule permet l’accomplissement. « L’action est une bénédiction » disait Sir Edmund Hillary le vainqueur de l’Everest. Puis il se taisait, car il lui fallait redescendre.
- Dimanche 6 novembre à 18 heures
Claudia Senik économiste – La croissance suffit-elle à nous rendre heureux ?
Le revenu par habitant n'est pas toujours un indicateur suffisant du bonheur des citoyens. A long terme, la croissance n’élève pas le bonheur d’un pays. Pourtant, les récessions économiques rendent les gens malheureux. Pour expliquer ce paradoxe, l'économie du bonheur croise l'économie comportementale.
- Dimanche 13 novembre à 18 heures
Boris Cyrulnik neuropsychiatre – Avons-nous besoin de héros pour être heureux ?
Quand ils parlent des « merveilleux malheurs » dont ils ont triomphé, nos héros nous montrent le chemin… Comment se construire à travers les héros pour vivre mieux, et même se réparer, parfois ? Comment transcender la fadeur des jours et le malheur de vivre grâce à ces modèles positifs ? Qui sont nos héros modernes ? Identifier des personnalités, des actes comme héroïques permet-il la résilience ? Et notre société a-t-elle besoin de faire acte de résilience collective ?