noga en concert

Du 18 juin 2019 au 19 juin 2019

Publié par théâtre de l'atalante le 13 juin 2019

Après une première série de concerts, Noga revient au Théâtre de l’Atalante mardi 18 et mercredi 19 juin 2019. 

Méditation à 20h15 – Concert à 20h30

La voix : tout vient et part de là pour Noga. C’est l’organe, la corde invisible qui relie toutes ses vies, qu’elle donne des concerts, se produise dans des performances d’art contemporain ou chante avec un orchestre symphonique, qu’elle anime des ateliers ou qu’elle soutienne des équipes pédagogiques au sein de Catalyse, l’association qu’elle a fondée à Genève.

Jusque dans le métier qu’elle a exercé jusqu’à 30 ans avant de suivre sa vocation artistique, la voix a toute sa place: car qu’est-ce qu’être avocate, sinon porter la voix de ceux qui ne peuvent pas faire entendre la leur ? Cette voix s’est imprégnée depuis l’enfance de sonorités composites : l’hébreu de ses parents venus d’Israël et d’Allemagne, le français appris à l’école ( dans un pays, la Suisse, où l’on parle quatre langues ! ), l’anglais… Ces timbres différents sont venus enrichir le répertoire de Noga nourri au fil des an- nées de son apprentissage du piano et du chant classique, de sa formation jazz, de son enseignement théâtral suivi à Boston et à Londres, de ses formations au circle song (avec Bobby Mc Ferrin) et à l’improvisation ( avec « All the way in » de Rhiannon ), de ses rencontres, de ses voyages… Noga vibre ainsi de voix multiples mais jamais dissonantes. Elles s’épanouissent autant en solo que lorsqu’elles se retrouvent en choeur pour dessiner, tout en notes subtiles, souvent contrastées, mais toujours justes, le portrait d’une personnalité riche et plurielle, unie par un socle de valeurs qui la font se tenir droite et centrée, comme dans le yoga auquel elle se réfère souvent. La liberté d’être et de choix, le lien – son « baromètre », le partage, la transmission, la mémoire, la valeur de l’expérience, la célébration de la vie, le sacré, l’amitié et l’amour, bien sûr, « le vase qui tient tout », sont ainsi autant de balises qui guident Noga dans tout ce qu’elle entreprend.

NEXT, le titre de son nouvel album, sorti le 9 mars 2018 en Suisse et le 26 octobre en France (Musique Sauvage/Pias) sonne comme une invitation à passer à la page suivante du livre de sa vie. NEXT comme un renouveau: pour ce huitième opus, Noga, qui « adore collaborer », a recom- posé son collectif de création. S’ appuyant toujours sur les fidèles, à l’image du musicien multi-instrumentiste Patrick Bebey, son « alter ego », rencontré en 2010 et qui a notamment travaillé avec CharlElie Couture, Mory Kanté, Miriam Makeba ou Arcade Fire, la chanteuse suisse s’est entourée de nouvelles signatures.

Côté textes, elle a ouvert son carnet de chants aux romanciers Patrice Guirao et Marie Nimier, une démarche inédite pour elle. Et outre ceux d’Allain Leprest, le chanteur et poète disparu en 2011, elle a posé sa voix sur les mots de Serge Lama et d’Alexis HK.

Côté musique, Noga, qui compose, s’est rapprochée du violoncelliste Olivier Koundouno, vu aux côtés d’Emily Loizeau et de Dick Annegarn, et qui a assuré la réalisation artistique de NEXT. Ses influences musicales ont permis d’apporter une couleur sonore différente des albums précédents, que l’on retrouve d’ailleurs dans le titre « Chant de paix », co-composé avec Noga après la sortie de NEXT. La musique et les arrangements de ce titre sont venus très naturellement, sur des mots de l’amie et complice de plume Bettina Vernet, qui entrent en résonance avec leurs si nombreux échanges. Hier et aujourd’hui, le passé en lien avec le présent, l’ombre et la lumière, la possibilité d’options, l’espérance malgré tout… autant de petits cailloux que la chanteuse sème, inlassablement, et qui tracent le fil conducteur d’un chemin à inventer ensemble, entre humains de tous bords, osant la folie d’y croire.

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théâtre de l’atalante
10 place Charles Dullin 75018, paris