Autre rendez-vous incontournable de la Fête des Vendanges de Montmartre, le Parcours du Goût fait maintenant depuis 6 ans le bonheur de tous les gourmands et autres amateurs de bon vin. Durant trois jours, des producteurs venus de toutes les régions de France (et même parfois de plus loin) s'installent autour du Sacré-Coeur et régalent les visiteurs… Et ce sont plus de 500 000 personnes qui sont encore attendues durant ce week-end ! Ceux qui s'y sont déjà baladés connaissent l'ambiance bon enfant qui y règne, on y vient en famille ou entre copains, et on repart toujours le ventre plein.
Pourtant cette année, ce parcours n'aura pas été simple à organiser… En effet, les montmartrois auront certainement constaté que depuis quelques mois, la rue Azaïs était fermée. En cause : une méchante fissure qui proviendrait des égouts ; on le sait, Montmartre est un gruyère, et ce ne serait pas la première fois qu'un bout de rue menacerait de s'effondrer. Que les riverains se rassurent, cette fissure ne présente pas à ce jour de danger majeur (non la réserve d'eau située juste au dessus ne risque pas de nous inonder de si tôt !), mais il n'empêche que par mesure de prévention, la rue a été interdite d'accès, et les travaux de rénovation devraient commencer prochainement. Or, depuis le début de l'aventure, le Parcours du Goût passait en partie par la rue Azaïs, tout comme la Fête du Périgord en mai annulée cette année pour les mêmes raisons.
Le Parcours est donc légèrement différent cette année, et descend un peu plus bas sur la rue Saint-Eleuthere et une partie de la rue du Cardinal Dubois. Pour le reste, rien n'a changé, et vous retrouverez vos producteurs préférés le long du Sacré Coeur rue du Cardinal Guibert jusqu'au parvis de la basilique.
Ils sont environ 120 cette année, parmi lesquels de nombreux fidèles présents depuis 5 ou 6 ans. Et il régnait déjà une très bonne ambiance ce matin lors de l’installation, alors qu’on le sait, la circulation est loin d’être facile en haut de la Butte ; autant dire qu’il valait mieux être bon à la manoeuvre ! Pourtant, les choses se sont visiblement passées dans la bonne humeur, et on sentait que tout le monde était content d’être là : des jeunes basques pas trop réveillés aux vignerons plus vaillants, ça rigolait déjà beaucoup ! Monsieur « vin chaud » comme on l’appelle ici (mais on vous le dit, son prénom c’est Didier), fidèle au poste dans la cour de l’église Saint-pierre, offrait des chocolats chauds aux gars de la sécurité, pendant que Léo, le complice de Jean-Philippe à la Jurasserie Fine, assurait la réception des marchandises sur le stand franc-comtois. Et pour ceux qui ne les auraient jamais goûtées, les patates au Mont d’Or de Jean-Phi sont une vraie tuerie !
Il était un peu tôt pour commencer les dégustations de vins, mais on a hâte d’être à demain pour régaler tant nos papilles que nos estomacs ; en tout cas si vous nous cherchez, on sera par là
Publié le 9 octobre 2014